3 Questions à Éric Piolle
Une ville émancipatrice, durable et citoyenne
«Notre identité est une force pour continuer à intégrer à l’histoire commune toutes celles et ceux qui restent invisibles.»
Y a-t-il une réponse particulière à apporter à Grenoble après les terribles attentats de janvier ?
Les Grenoblois respirent la citoyenneté, de la journée des Tuiles jusqu’à la marche du 11 janvier, où nous étions plus de 110 000. Notre identité est une force pour continuer à intégrer à l’histoire commune toutes celles et ceux qui restent invisibles ou s’éloignent du vivre-ensemble. Grenoble a mille et une facettes. Nous devons aller encore plus loin dans notre capacité à tisser des liens, à créer des traits d’union. En 2015, l’école bien sûr, notre priorité n°1, et l’invention des Conseils citoyens seront de précieux outils pour donner la parole, et pour écouter.
Concrètement, qu’est-ce qui va changer en 2015 à Grenoble ?
Nous ciblons nos objectifs pour ne pas céder à l’austérité gouvernementale. L’école, l’action sociale et la réappropriation des espaces publics sont nos priorités. Notre méthode, la co-construction, va être renforcée par la modernisation de la démocratie locale. Ville émancipatrice, solidaire et citoyenne, durable, en 2015 Grenoble va s’ouvrir d’avantage aux habitants : palais des Sports, Fête des Tuiles, Belle Électrique, etc. Grenoble change, et cela se voit !
Quelle place allez-vous donner au sport ?
Grenoble est d’abord une ville de pratiquants. Nombreux sont celles et ceux qui, chaque soir, le week-end, en été comme en hiver, pratiquent une activité. Les équipements municipaux les accueillent : je suis d’ailleurs heureux d’annoncer la reconstruction tant attendue du stade du Village Olympique en 2015. C’est aussi une pratique libre : à la Bastille, sur les berges de l’Isère ou dans l’espace urbain. Et puis que serait Grenoble sans ses champions ? Ceux qui nous font vibrer au stade des Alpes et à la patinoire Pôle Sud, ceux qui brillent dans les compétitions nationales et internationales. En sport, comme en culture, notre rôle est de permettre à chacun d’avoir la pratique qui lui ressemble.
Vos commentaires
Il n'y a pas encore de commentaires sur cet article.
> Commentaires, mode d'emploi