ferme urbaine
Un bio début
Il y a un peu plus d’un an, Mickaël Tenailleau démarrait l’exploitation de son bail agricole sur le site du Centre horticole de la Ville de Grenoble. Des efforts qui portent déjà leurs fruits !

©Alain Fischer
Bilan de cette première année : 13 tonnes de légumes vendus en AMAP ou en magasin bio, dont 2,6 tonnes de tomates, et seulement 5 % de plant de perte ! La plus belle réussite reste le concombre. Le maraîcher se réjouit :
C’est super, ce qu’il s’est passé ici en un an. Sur le plan de l’alimentation c’est juste incroyable, même inespéré.
Le jeune agriculteur se félicite d’un sol jusque-là non exploité, qui ne contenait pas de maladies, ou très peu. Des conditions idéales pour une ferme urbaine 100 % bio qui met l’accent sur la lutte biologique contre les ravageurs et les pesticides d’origine naturelle.
Une deuxième personne en renfort
« Vu que je ne connaissais pas le sol, je voulais tester différents types de légumes pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas », ajoute-t-il.
Au total, Mickaël Tenailleau a expérimenté la culture d’une centaine d’espèces à laquelle s’ajoute un poulailler d’une cinquantaine de poules. Quatre tunnels de serre et un champ en pleine terre se répartissent 1,4 hectare de surface.
Pour soulager cette charge de travail jusqu’alors assumée par un seul maraîcher, Mickaël Tenailleau expérimente une association avec une deuxième personne pendant un an. En 2021, si le test est concluant, l’association deviendra officielle !
Commentaire de charlier M le 12 mars 2020 à 19 h 12 min
Super, génial. Un bel avenir devant vous et continuez à chanter les récoltes n’en seront que meilleures.