Troisième du genre en France après Paris et Marseille, celle-ci a été inaugurée fin novembre en partenariat avec l’Université Joseph-Fourier et le CHU. « La maladie a souvent de lourdes conséquences en matière de sociabilité, de vie professionnelle et de situation économique.
Ce nouveau dispositif se veut ouvert à tous, quelle que soit la pathologie chronique » indique Raymond Merle, l’un des cinq patients fondateurs et aujourd’hui président de l’association, installée sur le site nord du CHU.
Si toute reprise d’études – de la licence en italien au doctorat de sciences – est encouragée, l’action principale de l’Université des patients vise le développement d’une formation de patients-experts, jusqu’au niveau de la certification universitaire, dont un premier programme labellisé par l’UJF sera proposé au printemps. « En transformant et valorisant l’expérience de la maladie en expertise (rédaction de rapports, enseignement…), l’enjeu est de replacer le patient au cœur du dispositif médical » souligne Philippe Zaoui, néphrologue au CHU. « Avec une compétence distincte mais essentielle et complémentaire à celle des professionnels de santé.»