Juliette Lemoine
Militante pour une ville sans relous
Depuis un an, Juliette Lemoine jongle entre ses études en biotechnologie et son activité de présidente de l’association Grenoble sans relous, qu’elle a créée avec l’ambition de faire de la prévention sur le harcèlement de rue, majoritairement subi par les femmes selon elle, mais aussi par toute personne dès lors que cela concerne son physique.
Un engagement dont la source est une expérience « très choquante » qu’elle a vécue il y a trois ans : poursuivie et agressée verbalement par un homme, elle a pourtant occulté cette anecdote de sa mémoire pendant deux ans. Celle-ci refait surface au cours d’une discussion anodine et, dans la foulée, Juliette contacte le réseau national Ville sans relous pour former la version grenobloise en fédérant un noyau de personnes autour d’elle.
« Nous souhaitons faire de la prévention, sans prétention. Il y a une frontière entre le harcèlement et le compliment : se faire valider son physique dans la rue n’est pas de la drague, dès lors qu’il n’y a pas de consentement. Lorsque j’ai été harcelée, j’ai demandé de l’aide à une femme. Elle a eu peur et est partie en courant. Peut-être que si elle avait été sensibilisée sur ce sujet, elle aurait réagi autrement… »
Renseignements divers
Pour connaître la définition d’un « relou » : https://fr-fr.facebook.com/GrenobleSansRelou/
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