« Le festival a évolué depuis sa création, note Françoise Folliot, responsable de la programmation. Au départ, on montrait des films qui n’étaient pas du tout diffusés. Peu à peu, des films grand public sur le thème sont arrivés. Il faut continuer car rien n’est acquis et il y a encore beaucoup à faire… »

Cette édition anniversaire est marquée par des séances de rétrospectives qui démarrent en mars, avec notamment Les Vieux Chats à la bibliothèque centre-ville, et se poursuivront après le festival. Celui-ci s’installe au cinéma le Club du 3 au 7  avril, avec deux soirées courts-métrages et onze films projetés.

Croiser les publics

Parmi eux, deux documentaires dont les réalisateurs seront présents : Madame, où Stéphane Riethauser livre un journal intime en images relatant la construction de son identité sexuelle, et Fabulous avec lequel Audrey Jean-Baptiste nous entraîne en Guyane dans le milieu du voguing. Également à l’affiche : An Almost Ordinary Summer, une comédie italienne touchante, et un biopic d’Antonio Variações, icone gay du Portugal.

Le festival s’appuie aussi sur des partenariats de plus en plus nombreux avec les bibliothèques, le théâtre 145, le cinéma Juliet-Berto… « Vues d’en face n’est pas réservé aux personnes LGBT+.  Le cinéma est un bon vecteur pour alimenter la réflexion et croiser les publics contribue à faire évoluer les mentalités !»