témoignage
Bernard Chapelet : «Ce métier me plaît car j’aime le relationnel»
Bernard Chapelet est agent de propreté urbaine depuis 1988.

©Jean-Sébastien Faure
«Je m’occupe de l’entretien de la voie publique quartier Championnet. J’interviens de 6 à 13 heures, je conduis un véhicule électrique et passe le jet, nettoie les trottoirs, ramasse les feuilles avec la souffleuse…
Nous sommes 280 à la Propreté Urbaine. Chaque équipe intervient sur un secteur ou des missions spécifiques: nettoyage des tags, ramassage des encombrants, etc.
Ce métier me plaît car j’aime le relationnel: les gens viennent me parler et me dire qu’ils sont satisfaits de voir leur rue
bien entretenue. J’apprécie d’être en extérieur, même s’il faut faire avec les intempéries.
Comme il y a beaucoup à faire, on ne voit pas le temps passer. Et puis c’est agréable de contribuer à embellir la ville !
Pendant le confinement du printemps, on a travaillé une semaine sur deux par roulements. J’étais un peu inquiet car on était en première ligne et il a fallu quelques semaines avant qu’on ait des masques et du gel, si bien qu’on était très prudents et qu’on respectait bien les gestes barrières.
Depuis le 11 mai, on a repris le rythme normal tout en restant vigilants et en gardant nos distances.»
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