Collectif
Un territoire durable en partage
Pour faire face aux défis colossaux de la planète, la seule sphère privée ne peut suffire, l’actualité le démontre en permanence.

Grenoble en 2050 vu par l’artiste Emdé.
Partout dans le monde, des initiatives sont prises sur le terrain, impliquant des habitants, des associations, des coopérations inédites, de manière spontanée ou avec l’appui des villes. Il peut s’agir par exemple d’initiatives visant à améliorer l’adduction d’eau dans les cultures vivrières, ou bien d’opérations de végétalisation d’un îlot urbain.
Ces formes de collaboration peuvent aussi se dérouler à plus grande échelle. Elles deviennent alors des structures organisées pour un développement économique créateur d’emplois et mieux partagé.
Toutes ces organisations rentrent dans le champ des « communs », que l’Agence française de développement définit comme des « institutions hybrides, ni purement publiques, ni purement privées », selon les mots de son chef économiste Gaël Giraud.
Budget participatif et COP
L’intelligence des villes, qui concentreront demain 80% de la population mondiale, se mesurera à sa capacité à promouvoir l’action de ces communs. C’est dans cette perspective que Grenoble encourage depuis 2014 les idées pour transformer le cadre de vie.
Des idées formulées par les Grenoblois eux-mêmes. Le budget participatif, qui invite les habitant.e.s à voter entre eux pour leurs projets préférés, souligne ainsi l’ambition de Grenoble en matière de participation citoyenne.
De même, les chantiers ouverts au public (COP) offrent à tout un chacun la possibilité de mettre la main à la pâte pour améliorer son quotidien dans un double objectif de développement durable et de solidarité.
Des entreprises publiques innovantes
Ce double objectif est aussi le trait d’union des entreprises satellites de la Ville. Historiquement au nombre de huit, elles bénéficient d’un statut public pour une meilleure prise en compte de l’intérêt général.
Grenoble détient dans ces entreprises un capital plus ou moins important selon leur périmètre d’action. On les appelle alors Régies, Sociétés d’économie mixte ou encore Sociétés publiques locales.
Toutes sont animées par le souci d’œuvrer pour le plus grand nombre, dans les domaines essentiels que sont le logement, l’énergie et l’eau, l’aménagement de la ville durable ou encore l’attractivité économique et touristique.
Sous l’impulsion de leurs actionnaires publics, elles participent aussi à la transformation de la ville et à sa capacité à protéger ses habitant.e.s.
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