©Auriane Poillet

Imaginé à Toulouse par la start-up ASA INITA, ce masque barrière à fenêtre transparente permet de lire sur les lèvres, de reconnaître le visage de celui ou de celle qui le porte et de voir les expressions faciales, essentielles aux relations sociales.

Dans les locaux de la structure, une quinzaine de couturier-es s’affairent à fabriquer plus de 300 masques par jour. Ils bénéficient d’un traitement anti-buée et sont lavables vingt fois.

«On fait tout de A à Z, même la découpe des sacs qui contiennent les masques , se félicite Nathalie Gagniere, salariée de l’entreprise adaptée fondée en 1971. «Cette maladie a un côté anxiogène. Je trouve que ça donne un côté plus sympa de voir la bouche de la personne qui nous parle.»

Récemment, la Ville de Grenoble a commandé 610 masques inclusifs à destination du personnel d’accueil de l’Hôtel de Ville, du Conservatoire et de l’école Paul-Bert qui accueille une classe Ulis d’élèves malentendant-es. Luis Beltran-Lopez, conseiller municipal délégué à l’accessibilité et au handicap, complète :

Puisqu’aujourd’hui, c’est un objet du quotidien, on a tout intérêt à travailler sur le masque le plus confortable possible. C’est une première commande. Plusieurs autres viendront par la suite.