affichage urbain
Pub : la ville poursuit sa mutation
Faut-il créer un nouveau mobilier urbain d’affichage ? Les étudiants du master « Innovations et territoires » vont mener l’enquête.
Ce constat étonnera peut-être mais c’est un fait : la disparition du mobilier Decaux ne semble pas franchement manquer aux acteurs économiques (cinémas, enseignes, commerces…). Lucille Lheureux, adjointe en charge de l’espace public et de la nature en ville, en témoigne : « Nous recueillons peu de critiques et très peu de sollicitations. Il n’y a pas d’acteurs économiques qui nous aient demandé de remettre des supports de publicité. » Quant à la communication événementielle de la Ville et de ses partenaires, elle est relayée actuellement par les « totems », ces colonnes à quatre faces. « Là aussi, nous recueillons peu de demandes pour afficher sur les totems. »
S’il n’y a pas de besoins clairement identifiés, la création d’un nouveau mobilier urbain d’affichage doit attendre. « Il y a certainement des besoins qui n’existent plus et d’autres qui demandent à émerger… À l’heure du numérique, il semble évident que la communication visuelle doit être revisitée » considère l’élue.
Bref, une réflexion sur la place et la nature de l’information visible dans l’espace public s’impose. Dès la rentrée, le master Innovations et territoires de l’Institut de géographie alpine (IGA) planchera sur le sujet et mènera l’enquête auprès des acteurs économiques. Des prototypes de mobilier pourraient voir le jour en 2016, et, s’ils fonctionnent, être déployés en 2017.
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