école simone-lagrange
Une nouvelle pierre à l’édifice du plan école
Le 26 février dernier, l’école Simone-Lagrange a ouvert ses portes pour accueillir les élèves de l’ancien groupe scolaire Jean-Macé. Une école d’envergure pour un secteur en plein développement, vertueuse sur le plan écologique et ouverte aux besoins de la cité.
Dans la toute nouvelle rue Mélinée et Missak Manouchian, l’école Simone-Lagrange abrite en ses murs pas moins de quatorze classes : cinq maternelles en rez-de-chaussée et neuf élémentaires au premier étage, pour accueillir 408 élèves.
Le bâtiment comprend aussi un restaurant scolaire, un jardin pédagogique perché sur un toit-terrasse de 170 m2, un centre de loisirs et des salles d’activités. Ce groupe scolaire vient prendre le relais de l’école Jean-Macé (18, rue Henri-Tarze) en renforçant les capacités d’accueil.
Une fois vides, ces classes seront proposées aux associations. Elles constitueront une « réserve », au cas où le nombre d’inscriptions scolaires augmenterait de nouveau. Les enfants de l’école Claude-Bernard (17, quai de la Graille) rejoindront Simone-Lagrange à la rentrée de septembre.
Répondre aux enjeux du XXIe siècle
« Cette école prend en compte les enjeux du changement climatique : elle intègre des principes de performances environnementales et énergétiques, tout en garantissant un confort de vie à l’intérieur », affirme Fabien Malbet, adjoint aux écoles de Grenoble.
Les matériaux naturels et locaux ont été privilégiés : 350 m3 de bois certifié issu de la filière Bois des Alpes investissent l’ossature, la charpente et les façades de l’école. Des débits importants de ventilation et des matériaux à faible émissivité assurent aussi une qualité de l’air intérieur supérieure aux normes en vigueur.
Autre innovation : un système de géothermie qui récupère l’eau de la nappe phréatique, toute l’année à 15 °C, pour rafraîchir ou chauffer les classes à moindre coût énergétique.
Un élément vivant au cœur du quartier
Destinée à s’ouvrir sur le quartier, l’école s’articule autour de ses salles d’activités pour les animations et temps périscolaires. Elles sont mises à la disposition des associations du quartier, en dehors des heures de classes. Les parents d’élèves, l’Union de quartier Arago-Jean Macé-Martyrs et la MJC Parmentier bénéficient ainsi de bureaux partagés au sein de l’école.
« Tout ceci dans un objectif de mutualisation des espaces afin d’économiser le foncier », conclut Fabien Malbet.
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