Parcs et Jardins
De la friche ferroviaire au parc Flaubert
La conservation des rails est le seul vestige de cette ancienne friche ferroviaire. Aujourd’hui, le parc Flaubert est une longue promenade verte aux usages multiples, de la détente au sport en passant par le jeu et la pédagogie…
Inauguré en 2014, le parc Flaubert, d’une surface de 2,3 hectares, est le dernier parc créé à Grenoble. Et son évolution n’est pas terminée…
Conçue sur une friche ferroviaire, dont la gare desservait les usines du quartier, cette allée verte est largement empruntée par les badauds et les cyclistes.
Biodiversité en ville
Quentin De Néeff, du service des Espaces Verts, explique :
L’intention était de faire un parc le plus respectueux de l’environnement possible. L’idée de base était de créer une promenade verte dans la continuité de ce qui existait déjà (parc Georges Pompidou, parc Ouagadougou N.D.L.R.) en concertation avec les associations naturalistes, telles que Gentiana ou la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).
Le parc est composé de plusieurs zones : le promeneur découvre un espace de jeux, un espace détente, un espace sportif, un espace boisé, une prairie et une mare pédagogique. Une rampe permet d’accéder à celle-ci pour inciter les enfants à découvrir la faune et la flore aquatique.
Une large place a été accordée à la biodiversité à travers des zones naturelles où l’impact humain est minimisé. « Il y a l’idée que le parc Flaubert soit un tronçon d’un corridor biologique en plein coeur de Grenoble », indique-t-il.
Des nichoirs ont été installés dans le cadre de l’aménagement du parc pour accueillir, entre autres, le moineau friquet, un oiseau protégé très présent ici. Dans la mare, on trouve des poissons et des batraciens.
En évolution
Les associations naturalistes y font un état des lieux annuel et mènent un relevage des nichoirs. Le service des Espaces Verts, quant à lui s’occupe du comptage des papillons dans le cadre du dispositif Propage.
« Un gros travail a aussi été entrepris sur la question de l’eau », ajoute-t-il. L’eau de pluie est récupérée par les sols et par le toit de La Bifurk, située à proximité, dans une cuve de 140 m3. L’allée est aussi légèrement surélevée pour que l’eau de pluie s’infiltre plus facilement dans le sol.
« A plus long terme, la cuve sera alimentée par la toiture d’autres bâtiments qui seront construits à proximité », continue Quentin De Néeff. Une partie de la rue Gustave Flaubert sera, à terme, rendue piétonne. Et l’îlot Marceline, en construction, accueillera des espaces verts « dans les années qui viennent », qui constitueront, en quelque sorte, une extension du parc Flaubert.
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