solidarité
Le pavé se souvient
Puisque «vivre dans la rue tue encore aujourd’hui, en France, à Grenoble et partout», le collectif Mort de Rue de Grenoble se bat contre l’oubli des habitant-es de la rue décédé-es «dans la solitude et l’indifférence».

©Sylvain Frappat
En France, 535 personnes, dont une vingtaine à Grenoble, sont mortes dans la rue ou des conséquences d’une vie à la rue l’an dernier, selon Mort de Rue. Ils et elles étaient âgé-es en moyenne de 49 ans.
Commémorations annuelles
Né en 2011 au sein de l’espace de débat «Parlons-en», le collectif organise chaque année des commémorations pour leur rendre hommage : le 3 juillet au centre-ville et le 1er novembre aux carrés communs des cimetières des Grand et Petit-Sablons à 15 heures. Les participant-es sont invité-es à y déposer une fleur tout au long de la journée.
Le collectif entretient aussi les carrés communs des deux cimetières, participe aux obsèques des défunt-es seul-es ou isolé-es, relaie les décès, fait le lien avec les proches et informe sur les conditions d’inhumation des personnes sans ressources financières.
Constitué d’habitant-es de la rue, d’associations ou encore de citoyen-nes, le collectif revendique «une totale indépendance à l’égard des partis politiques et des religions » et reste ouvert à toutes et tous.
Renseignements divers
http://www.mortderuegrenoble.wordpress.com
mortsdelarue.grenoble@gmail.com
06 86 45 28 80
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