Ibrahim Dabré ou 2.2.6
Rap aux ondes apaisantes
Rappeur aux sonorités afro-beat et afro-pop, Ibrahim Dabré a foulé la scène de la Belle Électrique en novembre dernier, en première partie d’Oxmo Puccino.

©Auriane Poillet
Dès l’école, le jeune Burkinabè préparait son destin d’artiste-musicien. Il raconte :
J’écrivais sur mes carnets de cours, sur la vie quotidienne, sur ce qui pouvait nuire à notre jeunesse… À l’époque, à Ouagadougou, je dénonçais le fonctionnement du gouvernement, la dictature sous couverture démocratique.
Fasciné par le rap américain, il forme le groupe K-ravane avec Salfo Ouedraogo, un duo aux influences hip-hop. En 2001, les deux rappeurs enregistrent leur premier album, Viima ka yanga, dont le single éponyme résonne encore à Ouaga.
Projet d’album
Arrivé à Grenoble en 2011, Ibrahim écrit sa nouvelle carrière musicale en solo, sous le nom de 2.2.6, en référence à l’indicatif téléphonique de son pays natal. L’auteur-interprète s’exprime en français, avec une touche incontournable de dialecte africain.
« Je n’existerais pas sans ce rappel à mes origines », confie-t-il. Aux abords des thèmes qu’il explore dans son album Intégrité sorti en 2018, il a à cœur de transmettre des messages sensibles « pour apporter un apaisement et de la chaleur humaine aux personnes qui vivent des choses difficiles, dans le quotidien ».
Son dernier clip, Allumé, est à découvrir sur sa page Youtube (226 Officiel). Et un prochain album est en projet…
Renseignements divers
https://ffm.to/avdb7y8
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