Que chacun vive mieux dans la ville de demain, quels que soient sa situation sociale et le quartier où il habite : le défi est de taille. On doit aménager mieux la ville, être moins dépendants des énergies fossiles, dont les stocks s’épuisent, qui polluent l’environnement et nuisent à la santé.
« On doit prendre en compte le changement climatique », alerte Vincent Fristot, adjoint à l’urbanisme. « On sait que les vallées alpines vont en ressentir les effets deux fois plus que la moyenne. » Les bâtiments, les transports doivent donc être moins gourmands, voire autonomes en énergie.
Dans une ville déjà construite, les évolutions se font très progressivement. La latitude est plus grande lorsque des quartiers entiers sont réorganisés. « La bonne approche à l’échelle d’un quartier, c’est de raisonner en pôle de vie, » confie Vincent Fristot. « Où placer les commerces, les activités ? Où les gens auront envie de se rencontrer ? Quels sont les axes de déplacement ? »
La recette doit s’adapter au quartier, en suivant quelques grands principes, fixés par la Ville :
- ramener la nature en ville : quand c’est possible, partir d’un parc pour articuler le quartier autour.
- s’appuyer sur l’existant et l’améliorer : on ne fait ni table rase du passé, ni un copier-coller d’immeubles standardisés.
- faire évoluer les déplacements : rendre des espaces aux piétons et aux cycles.
- utiliser les ressources du lieu, favoriser l’économie circulaire.
- associer les habitants et les acteurs locaux.
Commentaire de CHARRE Jean-Pierre le 19 mars 2019 à 14 h 41 min
Cet article a deux ans : ne serait-il pas bon de l’actualiser ?
Afin de connaître, notamment, l’avancement des projets.