
Située dans le quartier Malherbe, la MC2 est dotée de trois théâtres (de 250 à 1400 places) qui peuvent présenter toutes les formes possibles de mise en scène, et d’un auditorium pouvant accueillir 1000 spectateurs.
Pour des publics qu’elle cherche à élargir et mixer autant que possible, la Ville gère une large palette d’équipements, d’envergure nationale comme de quartier.
Musées parmi les mieux dotés de province, bibliothèques aux riches collections, salles de spectacles diversifiées pour embrasser toutes les pratiques : la culture à la mode grenobloise est multiple et ambitieuse.
Des musées vivants
Toujours en pointe pour ses collections et ses expositions temporaires, le Musée de Grenoble mène avec l’appui d’un mécénat efficace une politique d’acquisition intelligente, comme en témoigne le vif succès de l’exposition « De Picasso à Warhol ».
Le Muséum d’histoire naturelle, notamment dédié au patrimoine naturel alpin, a quant à lui valorisé ses acquisitions réalisées depuis vingt ans à l’Orangerie avec l’exposition « Troisième Vie ».
Diversité des disciplines
La Ville est dotée d’un réseau de quatorze bibliothèques, dont onze qui déploient services et animations au cœur des quartiers. Animé par 120 professeurs de musique, le Conservatoire de Grenoble rayonne à l’échelle de toute la région. La musique profite aussi d’un très large éventail de salles de diffusion, depuis la Bobine (et sa Bobinette) où profuse la jeune garde locale jusqu’au palais des Sports en passant par la MC2 et la toute récente Belle Électrique.

Concert de Ben Klock, DJ berlinois, à la Belle Electrique (février 2015)
Tout aussi généreux, le spectacle vivant peut s’appuyer sur un Théâtre municipal repensé et un cortège d’espaces variés : théâtre de Poche, 145, Sainte-Marie-d’En-Bas… La culture grenobloise ne serait pas tout à fait ce creuset d’audace sans le Centre national d’art contemporain (CNAC), les lieux d’expression chorégraphique du Pacifique et du CCN (Centre chorégraphique national), ni sans ses festivals exigeants (Détours de Babel, Printemps du Livre, Rencontres du jeune théâtre européen) et de grande amplitude (Rencontres du cinéma de montagne).
Surtout si certains se déploient sur l’espace public (Cabaret Frappé, Festival du film court en plein air, Street Art Fest) : la culture grenobloise devient le marqueur d’un engagement original, qui se traduit aussi dans les œuvres d’art disséminées à travers la ville. « Je veux que chaque Grenoblois prenne conscience qu’il rencontre chaque jour l’art et la culture dans l’espace public » souligne Corinne Bernard, adjointe aux cultures.
Une tradition d’éducation artistique
En attendant d’être labellisée Ville d’art et d’histoire, Grenoble foisonne d’initiatives diversifiées, notamment sous l’effet de sa dynamique plurielle. De nombreuses compagnies artistiques relaient une parole en mouvement, souvent courageuse et engagée. La Ville a choisi de favoriser cette vitalité jusqu’au cœur des quartiers en réaffirmant son soutien à des structures telles que l’Espace 600, le Prunier Sauvage ou encore au projet d’Axe de création du théâtre Prémol.
Une tradition d’éducation populaire en quelque sorte, remise au goût du jour par une double volonté d’accompagnement de la création locale et d’aide à l’intégration de l’artiste dans la cité.
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