L’embellissement de la ville est l’affaire de tous. C’est le message que souhaite faire passer la Ville à travers l’événement printanier de La Belle Saison qu’elle organise pour la troisième fois. Les Grenoblois sont invités à se mettre dans la peau des agents du nettoiement et des espaces verts.
Arpentant ensemble les rues, ils regardent comment il est possible d’agir, chacun à son niveau, pour rendre la ville plus propre, plus agréable, plus riante et colorée. Exercice de pédagogie en mode convivial, La Belle Saison rappelle la responsabilité de toutes et tous dans l’amélioration de notre cadre de vie.
Modernisation du service et innovation
La Ville sonne la mobilisation générale. Elle crée une école de la propreté urbaine pour revaloriser le métier et faire perdurer les bonnes pratiques de nettoyage. Dès septembre prochain, des formateurs seront recrutés pour une première session qui concernera une quinzaine d’agents.
La Ville vient également de recruter un éducateur canin. Sa mission : apprendre, gratuitement, aux propriétaires de chiens à mieux s’occuper de leur animal dans l’espace public. Dans cet objectif de modernisation du service, trois agents de la Direction Environnement et cadre de vie seront assermentés, au même titre que les agents de la police municipale, pour verbaliser les usagers en infraction : non-ramassage des déjections canines, mais aussi jets de mégots, etc.
Pour offrir aux Grenoblois une ville propre et embellie, la Direction Environnement et cadre de vie innove. Elle adapte ses méthodes et affirme les opérations Coup de Propre : une remise à niveau totale des rues qui le nécessitent.
Au programme aussi des prochaines opérations : l’amélioration de la qualité de service des toilettes publiques automatiques, le renforcement de l’action de nettoiement des tags, ou encore la lutte contre les dépôts sauvages.
S’impliquer pour sa ville
Accentuant ses efforts, la Ville propose aux habitants de compléter l’action. En Allemagne, aux Pays-Bas, des villes entières ont été rendues avec succès à leurs habitants, fournissant des exemples inspirants. Comme à Brême, où les résidents disposent d’espaces riverains en bas de chez eux, qu’ils aménagent à leur guise.
À Grenoble aussi, on veut permettre à chacun de s’approprier sa rue, tant qu’il s’agit de la rendre vivante et agréable aux yeux de tous.
Le projet Jardinons nos rues propose ainsi aux habitants de cultiver à plusieurs son petit lopin en bas de son immeuble ou devant son commerce. Cette végétalisation participe à l’atmosphère des quartiers, dès lors qu’on a appris à considérer qu’une feuille tombée d’un arbre n’est pas « sale ».
Autre opération, le concours des Maisons et Balcons fleuris lancé par les Espaces verts de la Ville invite à installer des jardinières sur le rebord de sa fenêtre ou sur son balcon. Y participer, c’est aussi montrer qu’on a envie de s’impliquer pour sa ville.
Une ville propre donc, embellie, reverdie grâce à l’action de chacun. Humanisée, en un mot.
Commentaire de francis le 12 mai 2018 à 12 h 52 min
vous manquez pas de culot pour faire la une de votre magazine avec « plus belle nos rues ». vous avez déjà fait un tour en ville ? sale, tag, poubelle renversée, chaussée défoncée… Punaise mais mettez des amendes aux clochards qui salissent tout ! vous croyez que c’est à nous de nettoyer la ville ?!! La caserne est un endroit magnifique mais passez le matin voir comme c’est dégoutant ! c’est sûr que ya du boulot pour les agants de la ville pour tout nettoyer mais ce n’est pas assez ! il faut verbaliser les crados ! allez voir à cannes ou à lyon ou meme Paris !