Dans le mouvement de construction qui accompagna la période olympique à Grenoble, et qui métamorphosa la ville, figurait un élément essentiel : la culture. La Maison de la culture, « grand paquebot blanc » dédié aux arts vivants, est un des emblèmes majeurs de ce parti pris. A l’époque, elle honore aussi la décentralisation culturelle qui s’amorce.
Construit entre le Village Olympique (qui hébergeait les sportifs) et le parc Paul Mistral (berceau des épreuves sportives qui se déroulaient « en plaine »), cet édifice cultive un héritage qui a évolué avec son temps.
Pensé par l’architecte André Wogenscky, le « Cargo » s’étendait initialement sur une superficie de 15 000 m2. En 1998, cette institution ferme ses portes pour être agrandie et rénovée, sous l’égide de l’architecte Antoine Stinco, associé avec l’architecte Jean Lovera. En 2003, le bâtiment renait sous le nom de MC2, et est labellisé au Patrimoine du XXème siècle. Ce deuxième acte lève le rideau sur une nouvelle construction, reliée à l’originale par deux passerelles de verre. Aujourd’hui gérée par Grenoble-Alpes-Métropole, la MC2 est une scène nationale qui accueille chaque année plus de 100 000 spectateurs, et des artistes en résidence dans ses studios de répétitions, et salles de création.
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