Sasha Rebboah Alvarez
Battante à plein temps
« Ce n’est pas parce qu’on est aux minima sociaux qu’on ne fait rien de ses journées, ni qu’on s’en satisfait. » Voilà le message de Sasha Rebboah Alvarez, qui a élevé trois garçons et est aujourd’hui en recherche d’emploi. « À 54 ans c’est difficile, surtout quand on n’a pas de diplôme. Mais le plus dur, c’est le regard des autres car on est souvent considérés comme des assistés ou des feignants. »
Bien décidée à rester active et à ne pas baisser les bras, Sasha a intégré en avril 2015 les Toiles d’Archimède, un groupe du Service local de solidarité (SLS) de la Caserne de Bonne. Ensemble, ils ont réalisé trois courts-métrages sur le thème de la solidarité. Recherche de subventions, écriture, jeu… Sasha s’est investie sans compter dans le projet, qui a abouti sur une projection au cinéma Le Club et lui a « remis le pied à l’étrier ». Du coup, elle a relevé un autre défi en écrivant une nouvelle, Métamorphosis, qui vient de paraître aux éditions Brumerge.
Encouragée par ce succès, Sasha travaille maintenant sur un roman.
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