Economie
Grenoble, zone « hors TAFTA »
En mai dernier, le conseil municipal votait une motion contre le projet TAFTA, pour Transatlantic Free Trade Area, un traité de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis.
Grâce à la mobilisation massive des citoyens et des collectivités locales contre TAFTA, le 11 octobre dernier, les négociations autour de ce projet ont gagné en transparence. Une petite avancée car « il est toujours aussi compliqué d’accéder aux documents au niveau de la Commission européenne » pointe Alan Confesson, élu à Grenoble qui suit ce dossier de près. Elles sont environ 130 collectivités à être rentrées en rébellion contre ce rouleau compresseur. Car TAFTA est un projet de grand marché transatlantique qui vise le démantèlement des droits de douane restants, l’amplification de la concurrence et empêcherait la relocalisation
des activités.
Des conséquences dans la vie grenobloise
Par exemple celle de « restreindre le soutien privilégié à l’économie locale, notamment dans le cadre de l’approvisionnement des cantines scolaires, et de ne pas avoir de traçabilité complète sur la provenance des aliments » cite l’élu.
Se déclarer « Zone hors TAFTA », à l’instar de Grenoble, c’est refuser le contenu du projet, qui « serait assez vite défavorable à nos finances et à nos choix politiques puisque l’écosystème des États-Unis
s’attaque clairement à nos brevets et à la production culturelle ». Et réclamer vraiment toute la transparence sur le débat afin que le citoyen puisse s’en saisir pendant qu’il est encore temps.
Renseignements divers
http://www.collectifstoptafta.org
Vos commentaires
Il n'y a pas encore de commentaires sur cet article.
> Commentaires, mode d'emploi