Qu’on se le dise : avec ses soixante-et-un parcs et jardins publics, Grenoble est une ville verte ! Au total, la « trame verte » représente près d’un quart de la surface de la ville, soit 435 ha.

©Alain Fischer
Pour nous qui circulons en ville, parfois à la recherche d’un peu d’ombre et de fraîcheur, cela signifie la présence d’environ 36 000 arbres de 451 variétés différentes.
Certains présentent des alignements remarquables comme à l’Esplanade, d’autres sont des arbres exceptionnels par leur taille, leur rareté ou leur âge comme ceux du parc Paul Mistral ou du Jardin des Plantes, célèbre pour ses espèces rares.
Du parc des Champs-Élysées (Bachelard) à la douceur intime du parc Marliave en passant par le Jardin de Ville jusqu’aux coteaux thermophiles de la Bastille, une grande diversité de paysages arborés s’offre aux regards.
Cette présence de la nature en ville est confirmée par la richesse de la biodiversité, avec 217 espèces de vertébrés et 638 espèces et sous-espèces végétales.
Parmi les 18 espèces patrimoniales végétales, on trouve la Petite Massette, protégée au niveau européen, sur les berges de l’Isère.
Jeanne d’Arc du Dauphiné
Tout près de là, le Jardin des Dauphins, célèbre notamment pour la statue équestre de Philis de la Charce (1645-1703), souvent appelée «la Jeanne d’Arc du Dauphiné», est le point de départ du GR 9.
Ce jardin est intégré à l’histoire des fortifications de Grenoble, et s’étale sur les pentes de la Bastille, le long de ses escarpements. Très vite, le chemin nous conduit vers les hauteurs où il domine la ville, et au-delà, aux Grottes de Mandrin – ombre et fraîcheur assurées – ou jusqu’au sommet du téléphérique.
Créé en 1785 par un riche négociant, Jean-Baptiste Dolle, le Jardin des Dauphins fut doté de six terrasses superposées reliées par des escaliers, passages et sentiers, ainsi que d’une maison romaine meublée par l’ébéniste Hache aujourd’hui disparue.
Abandonné à la Révolution, rongé par les carrières de pierre alimentant les fours à chaux, il fut réhabilité au début du XXe siècle dans le goût de l’époque : pavillon belvédère, tour à archères, boulet souvenir…
Plantes exotiques
Du fait de son exposition plein sud et de son microclimat méridional, ce site alpestre voit prospérer en pleine terre Buis, Grenadiers, Néfliers et Bananiers, ainsi que des espèces méditerranéennes spontanées comme le Chêne vert.
C’est le seul endroit à Grenoble où peuvent subsister certaines plantes exotiques en extérieur.
Renseignements divers
www.grenoble.fr/demarche/583/659-les-parcs-et-jardins-de-la-ville.htm
Commentaire de GUILLOT France et HODEAU J-Louis le 4 février 2020 à 21 h 36 min
Bonsoir,
Après le coup de vent de hier soir qui a arraché l’avant dernier saule pleureur au milieu du Parc Villeneuve , nous voulons vous envoyer ces qq. photos et un poème sur ces arbres magnifiques (réalisés en 2011 pour Villeneuve Debout)
Cordialement France et Jean Louis
Merci de nous envoyer votre adresse mail pour que l’on puisse vous envoyer ces photos de nos beaux saules et parc