Agir
Des actions complémentaires en faveur de la santé mentale
«Il n’y a pas de santé sans santé mentale», rappelle l’OMS (Organisation mondiale de la santé). En effet, la santé mentale est une composante de notre santé aussi importante que la santé physique.
Loin de se résumer aux pathologies nécessitant un traitement médicamenteux, elle regroupe tout un éventail de situations qui altèrent notre bien-être : surmenage, anxiété, pensées suicidaires, mal-être lié à une séparation ou à un deuil…
Enfance, discriminations et précarité
La pandémie a fortement aggravé la situation avec des mesures de restrictions favorisant l’isolement, la sédentarité, les violences domestiques, les addictions, les troubles de l‘alimentation ou du sommeil…
«Ce mal-être grandissant se traduit par des problématiques très diverses appelant des réponses adaptées, c’est pourquoi la Ville de Grenoble se mobilise en lançant plusieurs actions complémentaires», précise Pierre-André Juven, adjoint à la santé.
Ainsi, vingt-cinq agent-es d’accueil ont déjà été formé-es aux soins de premiers secours en santé mentale et deux postes de psychologues viennent d’être créés dans les LEP (Lieux d’Écoute et de Parole), espaces municipaux dédiés à l’accueil des personnes en détresse (voir encadré).
Nous relançons aussi le CLSM (Conseil Local de Santé Mentale) de Grenoble. Cet organe de concertation réunit élus, médecins et usagers pour définir collectivement la mise en place d’actions ciblées. Trois thèmes prioritaires guideront nos réflexions : enfance, discriminations et précarité.
Renseignements divers
https://www.grenoble.fr/424
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