
La passerelle Saint-Laurent a rouvert aux piétons et aux cyclistes à la fin de l’année 2018. ©Auriane Poillet
Quand on regarde la cité grenobloise, l’Isère est un élément central de la cité grenobloise jusqu’au début du XIXe siècle. Mais, peu à peu, la ville s’est distanciée de la rivière qui la traverse.
En 1859, la crue plongea la ville et ses vallées dans les eaux pendant plusieurs semaines. Puis entre 1815 et 1870, la navigation sur l’Isère disparait peu à peu ; à cette époque les habitations implantées au bord de la rivière sont détruites.
Avec l’important travail d’endiguement réalisé et les mesures de prévention mises en œuvre, le niveau de l’Isère baisse et l’écart se creuse entre elle et la nouvelle ville, qui va gagner en hauteur et lui tourner le dos.
A la reconquête des berges…
Depuis plusieurs années, l’Isère retrouve une place importante dans le paysage grenoblois. La reconquête des berges consiste à renouer avec l’eau, à s’en rapprocher, dans un contexte de réchauffement climatique de plus en plus prégnant.
Les berges sont une richesse en termes de convivialité, de fraîcheur et de réserve pour la biodiversité. Proposer un aménagement qualitatif et paysager, c’est embellir les abords des rivières, mettre en valeur le patrimoine historique de Grenoble et proposer de nouveaux lieux de détente aux Grenoblois.e.s.
…Et des projets citoyens
Depuis 2015, les initiatives citoyennes fleurissent avec notamment la mise en place du budget participatif par la Ville de Grenoble. Il permet aux habitants de plus de 16 ans, aux collectifs et aux associations de proposer des projets pour Grenoble. Les citoyens votent alors pour les projets qu’ils souhaitent voir réalisés, comme le site d’escalade à faible hauteur ou les transats fixes que l’on retrouve désormais le long de l’Isère…
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