Propreté
Plus belles nos rues
Ils sont chiffonniers, balayeurs, manipulateurs de machines spéciales, coloristes quand il faut s’occuper des tags, voire experts en pompes et vannes pour réparer une fontaine… Pas moins de 250 agents municipaux forment le bataillon bigarré de la propreté urbaine à Grenoble.

©Auriane Poillet
Depuis 2017, le service a modifié ses plans. Travaillant du lundi au dimanche, les agents sont présents en semaine dès 6 heures et jusqu’à 19 heures, le samedi de 9 heures à 16 heures et le dimanche après les marchés.
Si le plus gros de leur tâche revient au balayage de nos rues et places, leur champ d’intervention s’est élargi au fil des ans. Des missions spécifiques leur sont attribuées, adaptées à des besoins des habitants qui changent au gré des saisons et au fil des ans.
La transformation perpétuelle de la ville renouvelle aussi leurs gestes. L’intégration de nouvelles pistes cyclables dans la voirie oblige par exemple les agents à une vigilance inédite, tout comme une rue plus commerçante, une nouvelle école leur dicte de modifier leur mode opératoire.
Des missions diversifiées
Cherchant à optimiser leur efficacité, les agents de la propreté unissent leurs efforts à ceux des espaces verts. Ces derniers bichonnent nos coins de verdure, avec beaucoup de nuances selon l’usage horticole ou plus récréatif.
Et si l’accroissement du végétal les pousse à davantage d’attention, on les voit maintenant s’occuper de l’entretien du mobilier urbain, du nettoyage des corbeilles dans les parcs, etc. Ce sont eux aussi qui, sur certains secteurs, collectent les mégots – dont on ne rappellera jamais assez l’énorme impact environnemental.

©Auriane Poillet
La polyvalence est donc de mise, c’est elle qui permet d’être réactif. Du coup, les agents de la propreté sont eux aussi régulièrement formés pour élargir leurs compétences. Certains se sont même spécialisés sur des champs bien spécifiques.
L’une des équipes est désormais en charge de l’entretien des bassins, fontaines et toilettes publiques, tandis qu’une autre a pour mission l’enlèvement des graffitis. Des experts interviennent pour la dératisation (aidés par des furets !), la désinsectisation et la désinfection des bâtiments communaux.
Enfin, une vingtaine d’agents sont affectés à des espaces soumis à des contraintes particulières, comme le nettoyage des cours d’école.
Nouez le dialogue !
Tous ont aussi à cœur de transmettre et d’informer. La visibilité accrue des agents municipaux dans nos rues et nos parcs les rend plus disponibles à l’échange. Si vous souhaitez mieux connaître leurs missions ou leur poser des questions, n’hésitez pas à les aborder.
Ils auront à cœur de vous expliquer leur travail. Misant sur l’effort collectif, une cellule Propreté participative veut aussi informer le plus grand nombre à ces enjeux. Car c’est dans les liens tissés entre les habitants et les équipes sur le terrain que se construit une ville au quotidien, plus belle, plus agréable à vivre.
Renseignements divers
www.grenoble.fr/431-nettoyage-et-proprete-urbaine.htm
Commentaire de MAQUET Sébastien le 11 septembre 2019 à 16 h 43 min
Bonjour,
Un bel article qui ne reflète malheureusement pas la réalité de nos rues grenobloises… j’habite dans le secteur près de Louise Michel le long du cours Libération. Triste est de constater que les trottoirs sont jonchés détritus et surtout que les espaces verts publics ne sont pas entretenus. A certains endroits, il devient impossible de se promener tant les mauvaises herbes sont envahissantes